« Ça ne m’arrivera pas »

Marie-Hélène Lanoix-Verreault - 2 juin 2022

Chaque fois que je rencontre un client, je pense à tous les éléments essentiels qui devraient être inclus dans son programme financier, notamment la planification de la retraite, la planification des placements et, bien entendu, la planification en cas d’urgence.

La planification en cas d’urgence commence généralement par l’épargne dans un produit sans risque, tel qu’un compte d’épargne ordinaire auprès de votre banque locale (une somme couvrant les obligations monétaires pour une période de trois à six mois pourrait convenir). Mais un bon plan d’urgence ne doit pas s’arrêter là. L’épargne devrait constituer une solution à court terme pendant que vous pesez la situation et évaluez vos options. Une urgence peut aller d’une fuite dans le plafond de votre cuisine à une panne de voiture, en passant par une maladie ou une invalidité.

Qu’arriverait-il si vous tombiez malade ou deveniez invalide? Et si vous étiez atteint d’une maladie grave comme le cancer? Que se passerait-il si, en plus de vos dépenses mensuelles habituelles, vous deviez assumer les dépenses liées aux déplacements et à l’hébergement pendant que vous recevez un traitement? Ou encore, si vous subissiez un accident vasculaire cérébral et aviez besoin de physiothérapie pour réapprendre à marcher, à parler et à vous habiller seul? Et si vous aviez une crise cardiaque?

« Ça ne m’arrivera pas »… mais si au contraire, ça vous arrivait?

L’an dernier, pour la première fois en tant qu’agent d’assurance, j’ai eu à aider deux de mes clients à présenter une demande de règlement pour un cancer. Cela m’a touché de plein fouet pour deux raisons : 

  1. Mon travail prenait tout son sens : mes clients avaient besoin d’une protection et je leur ai montré leurs options. Ils ont suivi mes recommandations et ont ajusté leur trésorerie mensuelle pour y inclure le paiement des primes mensuelles.
  2. Ces personnes étaient non seulement mes clients, mais également mes amis. Je voulais leur donner la lune. Je voulais qu’ils se rétablissent rapidement. Je savais qu’ils traversaient une période difficile sur le plan émotionnel et que je voulais les aider à réduire le stress financier. 
     

Le saviez-vous?

  • En 2014, environ 137 000 Canadiens (à l’exclusion du Québec) ont reçu un diagnostic de cancer. Entre 1992 et 2014, le nombre de nouveaux cancers diagnostiqués a augmenté de 59 %, passant de 86 000 à 137 000.1
  • Environ 741 800 adultes canadiens âgés de 20 ans et plus vivent avec les séquelles d’un AVC (2012/13), soit 365 000 hommes et 376 800 femmes.
  • Un quart des Canadiens vivant avec les suites d’un AVC ont moins de 65 ans.2
  • Environ un adulte canadien sur douze (ou 2,4 millions de personnes) âgé de plus de 20 ans vit avec un diagnostic de maladie cardiaque.
  • Chaque heure, environ douze Canadiens adultes de plus de 20 ans atteints d’une maladie du cœur décèdent.3


Pensez aux personnes que vous connaissez. Connaissez-vous quelqu’un qui a eu à combattre un cancer? Quelqu’un qui doit suivre des séances de physiothérapie pour traiter la perte de fonction motrice en raison d’un AVC? Quelqu’un qui retourne progressivement au travail après une crise cardiaque? Je connais au moins une personne dans chacune de ces catégories. Je suis financièrement préparé grâce à une assurance maladies graves qui me protège si je devais être frappé par l’une des 26 affections couvertes. Êtes-vous préparé? Commençons à élaborer votre programme financier en cas d’urgence dès aujourd’hui!



Source : 
1. https://www.canada.ca/en/public-health/services/publications/diseases-conditions/fact-sheet-cancer-canada.html
2. https://www.canada.ca/en/public-health/services/publications/diseases-conditions/stroke-in-canada.html
3. https://www.canada.ca/en/public-health/services/publications/diseases-conditions/heart-disease-canada.html